usine Sidebike 

Quelques dates :
Les dates-clés qui ont marqué l'histoire de Side-Bike

• 1987: Sortie du Comète
• 1989: Sortie du Comanche
• 1991: Sorties du Toro et Mega-Comète (FJ)
• 1993: Sortie du Mega-Comète (GTS)
• 1995: Sortie du Kyrnos
• 1997: Sortie du Renaissance
• 1999: Présentation au Salon de Paris,

            du Zeus en images de sybthèse et forme filaire
• 2000: Présentation au Salon de Munich,

            du premier Zeus carrossé
• 2001: L'usine Side-Bike

            déménage de Moirans à Colombe (nouvelle usine, toute neuve)
• Mai 2001: Livraison des 5 premiers Zeus lors du Side-Biking
• 2004: Présentation du Celtik en images de synthèses et forme filaire
• 2005: Présentation du premier prototype Celtik carrossé
• 2007: La nouvelle société SN Side-Bike est crée
• Février 2008: Livraison des 2 premiers Celtik

News du 13 Juillet 2011

Cher client,
Parce qu'une marque d'exception ne doit pas être amenée à disparaître...
De nombreux partenaires se sont alliés à nous, afin de donner une suite à l'histoire de Side Bike.
En effet, la gamme attelage side-car traditionnel tout comme le Celtik et le Zeus va pouvoir perdurer et continuer à ravir tous les passionnés. Pour amener un nouvel élan de dynamisme, c'est avec votre confiance que JM Side-Bike saura mettre en place et dévellopper un nouveau réseau de communication. De plus, pour que l'aventure continue, des idées d'évolution tant au niveau technique qu'au niveau design,sont à l'étude...
Nous serions ravis de continuer à vous compter parmis nos clients les plus fidèles.
Dans l'attente, recevez nos appels de phares.
Cordialement.

JM Side-Bike
Jean-Marc MULLER

 

J'ai rencontré le papa de Zeus

 Dans Moto / Pratique  Vincent Demeslay Le 28 Novembre 2006 à 09h39

 

 Bildergebnis für sidebike comancheHabitant Grenoble à 40 kilomètres de l'usine Side Bike, j'ai eu l'occasion de rencontrer Jean-Claude Perrin. Créateur de l'entreprise et concepteur du Zeus, il est actuellement Directeur du Service recherche et développement de la société.

 Bonjour M. Perrin, pouvez-vous me présenter votre société ?

 La société Side bike a été créée en 1987. Depuis le début, nous concevons et commercialisons des side-car. Le concept de ceux-ci diffère de ce qu'il se faisait à cette période : les constructeurs concevaient un panier adaptable à tous les modèles de motos. Side bike conçoit un panier pour une moto en particulier ce qui permet de lancer de nouvelle technologie et de rationaliser les coûts.

 Comment vous est venu cette idée ?

 Depuis tout petit, je voulais industrialiser un produit dans la moto. Mais c'était un domaine très concurrentiel (bagagerie, accessoire...). Il me fallait trouver une autre niche. A l'époque, la fabrication de side-car était très artisanale. Il existait un fabricant en Hollande. La société EML était le premier constructeur structuré de side. Je me suis dis pourquoi pas en France.

 Quel a été votre parcours pour en arriver là ?

 Quand j'étais enfant, je fouinais dans les casses pour trouver des petits moteurs afin d'animer mes mécano©. A 12 ans, j'achète ma première 125 (une Terro) pour la modique somme de 20 francs (3.5 € pour les jeunots). Achetée non roulante, il ne m'a pas fallu longtemps pour la remettre en route sous l'œil incrédule de mes parents. Pour mes 14 ans, je me suis vu offrir un poste à souder. Je m'en suis servi pour souder mon premier karting et adapter mon moteur de 125 dessus.

Vous êtes tombé dans la marmite de bonne heure.

 Oui effectivement. Ensuite j'ai obtenu un BTS « fabrication mécanique ». Puis j'ai travaillé 5 ans au bureau d'étude de Black et Decker. Enfin à 25 ans, et pour réaliser mon projet j'ai monté ma première société en octobre 1981. C'est là que j'ai conçu mes premiers side-car commercialisés sous la marque Jeaniel. Ce fût un peu difficile les 2 premières années mais la suite a été très positive. 5 ans après, je décidais de monter side-bike qui voit officiellement le jour en 1987.

 C'est donc à ce moment que vous avez sorti votre premier modèle : le FJ-comete.

 L'idée de Side Bike était de diminuer le coût de production mais aussi de développer de nouvelles technologies. Il a été décidé de concevoir un panier pour un seul modèle de moto et de vendre un side complet et pas un panier pouvant s'adapter à plusieurs motos. Les moyens financiers ont donc servi à concevoir les suspensions avant à triangulation mais aussi la roue du panier directionnelle. Nous étions très en avance technologiquement. Le FJ-comete été bien sûr équipé de ces systèmes. Son design était aussi en avance puisqu'il a été vendu jusqu'en 2000 soit 13 ans de durée de vie.

 J'ai rencontré le papa de Zeus

 Au lancement, vous avez choisi la Yamaha 1200 FJ : pourquoi ?

 Il nous fallait une moto fiable. Les japonaises étaient ce qu'il nous fallait. Comme nous avions un modèle de panier conçu pour une seule moto, il ne fallait pas que la gamme évolue trop vite afin de ne pas avoir à faire évoluer trop rapidement nos paniers. C'est pourquoi notre choix s'est porté sur Yamaha qui avait l'habitude de faire durer ces modèles. Pour finir, le 1200 était suffisamment puissant pour tracter le panier.

 Mais vous aviez plusieurs modèles de panier au catalogue ?

 Bien sûr, de 1987 à 1992, nous avons créé 3 carrosseries différentes mais toujours pour le 1200 FJ. Ensuite ces paniers ont été adaptés à la Yamaha 1000 GTS. Nous nous sommes permis une petite exception avec le « renaissance ». Ce modèle pour custom été adaptable sur la royal-star de Yamaha, sur la F6C de Honda mais aussi sur les Harley Davidson. Mais cela n'a pas très bien marché puisque nous faisions un petit retour en arrière.

 Il y a aussi eu le toro. C'était notre premier modèle avec un panier qui penche avec la moto. C'est le seul de notre gamme à utiliser ce principe.

 

J'ai rencontré le papa de Zeus

 Sur quelle réglementation vous basez-vous pour concevoir vos modèles ?

 En France il n'y avait pas de réglementation. Il fallait seulement que la moto soit homologuée comme telle. C'est à dire que si l'on enlève le panier, on pouvait rouler avec son 2 roues tout à fait normalement. Chacun faisait un peu ce qu'il voulait.

 Mais en 1998, est apparue la réglementation européenne. 200 kg de papier pour définir les normes de fabrications. Le point important de celle-ci était la possibilité d'homologuer un side, sans avoir une homologation moto. Le side devient un véhicule à part entière.

 Cela entrait donc complètement dans votre concept puisque vous n'étiez plus obligé de partir d'une base de moto pour concevoir vos sides. C'est comme cela que vous avez conçu le Zeus ?

 Exactement. Nous passions d'un statut de transformateur à un statut de constructeur. Nous avons donc épluché les milliers de pages de la réglementation afin d'avoir un véhicule conforme. Pour vous donner une idée, rien que l'implantation des feux occupe une cinquantaine de pages. C'est très pointu et cela prend énormément de temps. Il nous a fallu trois ans avant de vendre notre premier Zeus en mai 2001. C'est un véhicule de très haute technologie.

 Comment vous est venu le nom ?

 Le Zeus est le Dieu des Dieux des side-car.

 Partir d'une feuille blanche et concevoir un engin tel que celui-ci a dû vous demander beaucoup. Quelle difficulté avez-vous rencontrées pendant la conception du Zeus ?

 La conception a durée 3 ans. Le plus difficile a été de revoir toute la stabilité de l'ensemble. En effet, un side classique doit gérer l'équilibre avec un moteur placé sur la moto et une seule roue arrière motrice. Pour le Zeus, nous avons intégré un moteur de voiture en position central arrière ainsi que 2 roues motrices. Toutes les lois connues ont du être revues.

 J'imagine que vous vendez le Zeus partout dans le monde ? Combien en avez-vous vendu ?

 Le Zeus est seulement commercialisé en Europe et au Japon. Nous n'avons pas l'homologation pour le vendre aux Etats-Unis du fait des normes drastiques qui sévissent là bas. Le moteur issu de la 206 S16 ne répond pas à leur réglementation. Cela nous demanderait trop de moyen. Rien qu'une homologation en Europe coûte environ 45.000 €.

 Depuis sa sortie nous avons vendu 450 exemplaires du Zeus mais les ventes commencent à diminuer.

 Le Zeus est le seul modèle de votre gamme actuellement ?

 Maintenant oui.

 Vous avez d'autre projet en tête alors ?

 Il est évident que nous ne pouvons pas rester sur nos acquis puisque le marché évolue très vite. C'est pourquoi nous sortons au premier semestre de l'année prochaine un trike dénommé Celtik.

  J'ai rencontré le papa de Zeus

  C'est une sacrée nouvelle que vous m'annoncez aujourd'hui. Celui ci nous a demandé 3 ans de développement. C'est un concept de trike radicalement différent. Pour schématiser, un trike traditionnel est l'assemblage d'un avant de moto sur un arrière de voiture. Le pilote et le passager ont les pieds en avant et sont placés très bas. Au moins pour le pilote. Le Celtik est une moto à trois roues. Ainsi, le pilote est assis comme sur une moto. Le Celtik intègre une haute technologie qui le rend très attractif. Les 2 roues arrières sont directionnelles, ce qui nous à permis de pouvoir installer 3 personnes les unes derrière les autres. Le moteur issu du Zeus est associé à une boite automatique. Elle peut aussi fonctionner en mode séquentiel.

  J'ai rencontré le papa de Zeus

 D'après votre documentation, le look ne laisse pas de marbre. Il est très moderne

 Nous avons effectivement voulu un design ultra futuriste. Le modèle final sera très proche de celui présenté lors du salon de Paris l'année dernière. Quelques modifications ont été apporté mais elles sont peu visibles pour le public.

 Que vous reste-il à faire pour voir un Celtik sur les routes ?

 Il ne reste plus que le passage par l'homologation pour pouvoir commercialiser notre premier exemplaire. Mais vous pouvez d'ors et déjà pré-commander un exemplaire grâce au formulaire disponible sur notre site. Le tarif sera compris entre 23.000 et 30.000 € suivant les options choisis (ABS, peinture...)

  J'ai rencontré le papa de Zeus
Si la visite de vos

installations me donne envie de signer un bon de commande, comment

cela se passe t'il ?

Ensemble, nous

choisissons ce qui vous intéresse parmi les options disponibles comme l'ABS, le

coloris ou le kit radio par exemple. En ce qui concerne les coloris, nous avons

3 couleurs de base mais nous avons la possibilité de peindre votre side à la

couleur que vous souhaitez. Le prix de départ est de 27.000 €. Si vous

choisissez un modèle toutes options, il vous en coûtera 33.000 € La livraison

intervient de 2 semaines à 2 mois après la commande en fonction de ce que vous

avez choisi comme option.

C'est une sacrée somme. Quel sont les avantages du Zeus par rapport au reste

de la production ?

 

Il est vrai que le tarif peut impressionner. Mais

pour un side attelé à une moto, il faut multiplier le prix d'achat de la moto

par 2. Si vous achetez une Goldwing

à 26.000 €, il faudra en compter autant pour l'équiper d'un side. Soit un total

de 52.000 €.

Le Zeus est le seul side-car du monde à être

homologué 4 places. De plus, le casque n'est pas obligatoire dans le panier

puisque celui est équipé de ceinture de sécurité. Le panier est bien sur

chauffé. Enfin, l'intégration de 2 roues motrices fait aussi partie du package

technologique.

Que pourriez vous dire aux lecteurs du blog moto de

caradisiac ?

Goûter au 3 roues,

vous y reviendrez.

 

Merci beaucoup M. Perrin pour le temps que vous avez accordé à répondre à

mes questions

 

Jean-Claude Perrin.

Au IFMA 1988 Ils ont mis le concept de votre équipe pour la première fois contre un large public. Pourriez-vous atteindre vos objectifs ambitieux, mais en termes de ventes et comment évaluez-vous le marché allemand?

J.-C. Perrin: Dans la dernière année, nous avons atteint les prévisions de ventes et donc de notre objectif ambitieux. Nous sommes satisfaits.

Le marché allemand est très important pour nous. En France, l'équipe est avant tout un moyen de transport pour la famille. En Allemagne, l'équipe a une priorité plus forte valeur ajoutée dans les activités de loisirs. Cela nous permet de plus en Allemagne qu'en France Comanche déchu.

MG: En Amérique, vous étiez présent lors de la présentation de la Comete. Comment voyez-vous le marché à l'plutôt conservatrice mais les Américains?

J.-C. Perrin: Je préfère parler de l'allemand et le marché américain.

m-G: Pourquoi?

J.-C. Perrin: En Amérique, nos équipes sont plus d'un objet de spectacle. Le chrome américaine de juge ou Innenaussattung et non châssis ou la qualité de fabrication.

MG: Qu'espérez-vous du marché unique européen?

J.-C. Perrin: Je tiens à doubler la production.

MG: ont-ils développés stratégie concrète oeuf-ne?

J.-C. Perrin: Je crois que nous pouvons atteindre cet objectif à l'amélioration continue de la qualité. Nous voulons également la bonne réputation que nous avons accompli avec notre concept, renforcer et contribuer à d'autres acheteurs.

MG: Pourquoi vous ne pouvez pas atteindre une meilleure qualité maintenant?

J.-C. Perrin: Ce ne était pas à comprendre. Le public cible de nos équipes est pilote de durée au moment de Ge. Mais nous voulons aussi atteindre de nouveaux acheteurs. Le plus grand obstacle est en ce moment le motocycliste qui croit encore aujourd'hui, attelage est dangereux. Donc, nous devons changer le réglage du pilote de moto solo à l'équipe. Je crois que nous tenons nos produits de qualité techniques et visuelles sur la bonne voie. La pièce puis supérieur payer nous laisser tourner à plus de place pour les détails et le modèle de raffinement.

MG: Le 77-R 1100 Kawasaki a établi de nouvelles normes dans le domaine des motos de haute performance. Une reconstruction de l'équipe pourrait être le cadre en aluminium de la manière. Comment évaluez-vous le châssis en aluminium de problème - équipe de Tag?

J.-C. Perrin: Dans notre concept, un vélo avec cadre en aluminium ne est pas un problème. La seule pourrait être le bras oscillant arrière, mais depuis nous avons eu une bonne expérience avec la série Yamaha FJ.

MG: Avez-vous des plans concrets dans le tiroir?

J.-C. Perrin: Oui. Kawasaki nous conduit à un modèle de politique brutale. Jusqu'à ce que nous avons mis au point un kit de conversion pour la ZZ-R 1100, ce est à dire la machine déjà ZZZZ-R 1100 ou autrement. Aussi, avoir Kawasaki motos ici en France, une image négative-sportif qui ne correspondent pas avec notre politique d'entreprise.

MG: Dans l'industrie automobile, il est dit que, en 2000, seules six grandes entreprises vont survivre. En supposant que cette déclaration se applique également au marché du transport, Side-bike sera là?

J.-C. Perrin: Je compte que vous pouvez toujours acheter une équipe Comete ou Comanche en 2000. Notre production et Vetriebskonzept nous avons une meilleure chance contre l'embarcation. Actuellement il ya 17 producteurs en France, et beaucoup ont déjà des problèmes avec l'homologation. Le resserrement des conditions de licence dans les années à venir, certains vont disparaître du marché. Nos équipes ont été testés selon les Französischen, allemands, suisses et règlements japonais. Donc, nous pouvons envisager l'avenir avec confiance.

m-G: Merci pour l'interview et Voulant